Le bâtiment constitue la ressource centrale et partagée des lieux culturels gérés collectivement. En cela, par la gouvernance participative et l’idéal politique d’horizontalité qui les caractérisent, ces lieux peuvent être considérés comme des communs culturels. Leur rôle essentiel dans le développement culturel des territoires – ruraux comme urbains – aux côtés des institutions culturelles n’est plus à prouver :
appui à la professionnalisation des artistes, diversité de pratiques en amateur, intermédiation entre des projets artistiques hétérogènes, soutien aux esthétiques et
artistes émergent·es, renouvellement des imaginaires, …

Pour autant, les conditions d’occupation de leur bâtiment restent précaires et les éloignent de leur objet d’intérêt général. Pérenniser ces lieux, et les prémunir contre les logiques de spéculation immobilière et de gentrification, doit permettre de les maintenir et les développer comme espaces publics politiques.
A partir de cas pratiques et d’outils méthodologiques, la formation décline les enjeux spécifiques de la maîtrise foncière pour les lieux du secteur artistique et culturel :

• 1er jour : Etudier les notions de commun, de maîtrise d’usage, de maîtrise foncière et de non-lucrativité d’un projet.
• 2ème jour : Rapprocher ces notions de l’objet social, la gouvernance, la valorisation et la structuration juridique de son projet.
•  3ème jour : Comprendre le rôle, les compétences, les outils et le calendrier des acteurs mobilisés dans une opération immobilière.